
Pirate Borg : le système en 10 minutes (et quelques coups de sabre)
Découvrez les principes de base du système de Pirate Borg, rapide, létal et fun
Pirate Borg propose un système OSR simple, nerveux et létal. On crée son personnage en quelques minutes en quelques tirages: un choix (ou tirage) de classe, des points de vie, un paquet d’équipement et de la Chance du diable, cette ressource qui permet de renverser le destin au bon moment (maximiser des dégâts, éviter un critique, relancer un jet, abaisser un ND, etc.).
Le jeu repose sur des tests au d20 contre un Niveau de difficulté. On additionne le modificateur de la caractéristique concernée (Force, Agilité, Présence, Résistance, Âme) et on compare au Niveau de difficulté. Les créatures restent ultra-simples à gérer pour le MJ : elles ne lancent qu’un d20 contre le ND, ce qui accélère énormément les scènes.
En combat, les joueurs lancent les dés pour attaquer et se défendre. Le corps à corps teste la Force, le tir et la plupart des actions “fines” passent par la Présence ou l’Agilité. Les critiques font très mal, les échecs critiques cassent des armes, et l’armure réduit les dégâts avec un dé dédié qui s’use. Les rounds sont courts, les repos comptent, le système d'états et de dégats rappelle que la vie de pirate ne pardonne pas.
Les classes donnent un ton immédiat au personnage : la Brute cogne, le Vaurien ruse, le Boucanier excelle au mousquet et en survie, le Bretteur enchaîne les mouvements élégants, le Fanatique prie et protège, le Sorcier manie rituels et esprits. Des options plus étranges existent (Âme en peine, sirène, animal conscient…) pour pimenter la galerie. La progression est rapide et thématique : des caracs qui bougent, des PV qui montent, des atouts marquants, et souvent un butin ou un rituel trouvé “parmi les cadavres”.
L'élément signature du jeu est le combat naval. Les navires ont leurs propres caractéristiques (coque, vitesse, bordées, petites pièces, compétence d’équipage) et des actions d’équipage claires (tir, manœuvre, réparation, abordage, éperonnage). Le vent et la météo peuvent être gérés en deux lignes. C’est lisible, cinématographique et prêt à jouer dès la première partie.
Enfin, le livre regorge de tables de générations aléatoires (équipement, rencontres, événements, voyages, bombes…), d’un bestiaire des Caraïbes Obscures, et de tout ce qu’il faut pour improviser une soirée entière sans préparation lourde.
La précommande participative démarre la semaine prochaine, le 19 septembre (Talk Like a Pirate Day).
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